Un lieu pour transmettre, comprendre et relier les mémoires
À Sainte-Livrade-sur-Lot, les quatre derniers baraquements encore debout du Centre d’Accueil des Français d’Indochine (CAFI) constituent un patrimoine unique en France.
L’association Poudre de Vies porte le projet ambitieux d’y créer un musée vivant, destiné à raconter l’histoire de la poudrerie nationale, les parcours des populations qui y ont travaillé ou transité, et la mémoire des familles françaises rapatriées d’Indochine installées sur le site à partir de 1956.
Ce projet s’appuie sur un constat simple : ces bâtiments ne sont pas seulement des vestiges matériels ; ils sont les témoins sensibles d’histoires humaines souvent méconnues, parfois douloureuses, mais essentielles à la compréhension de notre histoire nationale.
Un musée ancré dans les 4 derniers baraquements du CAFI
Les quatre derniers baraquements du CAFI seront restaurés pour accueillir un musée complet, organisé autour de trois espaces :
L’histoire de la poudrerie, de sa création à sa fermeture.
Un parcours immersif sur la vie au CAFI, de l’arrivée des familles aux réalités du quotidien.
Des espaces d’archives et de médiation, ouverts aux chercheurs, aux scolaires et au grand public.
Le but : faire de ces bâtiments un lieu vivant où se rencontrent mémoire, savoir et transmission.
Une place centrale consacrée aux Français d’Indochine
Le musée donnera une importance essentielle à l’histoire des Français d’Indochine, installés au CAFI à partir de 1956.
Leur mémoire constitue l’identité du site. Le futur parcours présentera :
leurs parcours souvent douloureux,
leur installation au camp,
leur vie quotidienne,
leurs traditions et héritages culturels.
Une large partie du musée leur sera consacrée, en lien direct avec les descendants, les familles et les associations.
Un travail de mémoire ouvert à toutes les populations du site
Au-delà des Français d’Indochine, le musée retracera aussi l’ensemble des histoires liées au lieu :
les ouvriers de la poudrerie et leurs familles,
les travailleurs étrangers ou réquisitionnés,
les différentes communautés ayant vécu ou travaillé sur le site au fil du XXe siècle.
L’objectif : offrir une vision claire, accessible et complète de toutes les mémoires qui composent l’histoire du CAFI.
